Village d’environ 3300 habitants (en 2021) situé dans une région appelée La Dombes, département de l’Ain.
Surface de la commune : 2073 hectares Altitude 296 mètres.
Il est traversé par la route départementale 1083, et à environ 20 km au Nord-Est de Lyon en direction de Bourg en Bresse.
Lyon, Capitale des gaules, et de la région Rhône-Alpes. Bourg-en-Bresse, préfecture du département de l’Ain.
La Dombes, pays aux 1000 étangs est un refuge privilégié pour des milliers d’oiseaux.
54 associations loi 1901 forment le très important et dynamique tissu associatif corcien.
Tous les ans, le dernier dimanche de septembre, une grande foire fouille est organisée et tous les ans, un tournoi international de basket ball anime le village pendant deux jours. Un tournoi international de football vient compléter depuis la notoriété de notre village. Saint-André-de-Corcy est partenaire avec deux communes voisines (Reyrieux et Parcieux) pour aider à se développer la commune Roumaine d’UNGURAS qui est composée de trois villages et de deux hameaux formant ainsi une population totale de 3370 habitants.
Un peu d’histoire… Saint-André-de-Corcy s’appelait autrefois « NEMEROSUM », le « boisé » puis ensuite « CORCIACUM » « endroit cultivé sur une petite élévation »
Le village doit son origine à l’ancien château de Corcy (11ème siècle), possession des sires de Villars et de Beaujeu, puis au 14ème des dauphins du Viennois, il fut alors détruit et remplacé par le château de Montribloud .
Divisé en deux hameaux, l’Église en haut et la Croix Blanche en bas, la commune avait une vocation agricole.
Du 13ème au 18ème siècle de nombreux étangs encerclent les deux hameaux.
En 1789, et jusqu’après 1815, le village connaît sa période la plus néfaste et la plus pauvre. La culture est misérable,
le climat, l’humidité et les fièvres provoquent une forte mortalité, la population passe de 500 à 300 habitants, l’espérance de vie est de 24 ans.
En 1851, un relais à chevaux s’installe sur la future place de la Croix Blanche.
En 1863, l’état accorde une subvention pour l’assainissement des étangs.
En 1866, construction de la voie de chemin de fer Sathonay—Bourg en Bresse
En 1870, construction de la première gendarmerie – Place de la Croix Blanche
De 1870 à 1945, la population est stable. Le village connaît une vie paisible sans bouleversements. Le village se développe à un rythme normal, construction de l’école des filles puis de l’école des garçons.
En 1912, construction du bureau de poste sur la RN-83 entre la place de la Croix-Blanche et la Mairie.
De 1945 à 1960, 30 affaires ou commerces disparaissent tels que 11 cafés restaurants.
De 1960 à 1975, Saint-André-de-Corcy commence à prendre de l’importance, les moyens de circulation l’ayant « rapproché » de l’agglomération Lyonnaise.
Sa vocation agricole perd de son importance au profit d’un développement industriel, artisanal, commercial et tertiaire.
De 1975 à nos jours, le village subit une forte évolution démographique (6% de la surface est urbanisée) et la création d’entreprises pour arriver aujourd’hui avec la zone industrielle à environ 170 entreprises sur le village.
L’exploitation des étangs inscrit le village dans la première région piscicole de France qu’est La Dombes. La production de poissons d’eau douce représentait, il y a quelques années 1800 tonnes, soit 30% de l’élevage en France. Carpes, tanches, brochets et gardons sont surtout destinés à l’exportation. Une partie de la « récolte » de brochets alimente Lyon pour la fabrication de la quenelle au brochet spécialité culinaire Lyonnaise.
Aujourd’hui, les rendements sont réduits par du tonnage consommés par les oiseaux ( cormorans… ).