La gestion différenciée, parfois qualifiée de gestion raisonnée durable, est une façon de gérer les espaces publics avec des intensités et des soins différents. Il est utile par exemple, voire environnemental, de ne pas tondre systématiquement et régulièrement toutes les surfaces engazonnées.
Cette gestion propose que certains espaces moins fréquentés soient « naturalisés » afin d’y conserver une biodiversité et une diversité de paysages, alors que d’autres seront soignés dû à leurs fonctions.
Elle repose sur une classification des espaces en fonction de :
- l’usage et la fréquentation du public,
- la fréquence de passage sur le site,
- la typologie de l’espace.
La gestion différenciée concerne autant les espaces non utilisés par le public que les zones piétonnes, autant les espaces végétalisés que les espaces minéraux.
Il est donc nécessaire dans un premier temps d’analyser de façon minutieuse les espaces existants. Cette analyse permettra de définir des zones précises en fonction de leurs qualités, et de préconiser au mieux les méthodes d’entretien à mettre en œuvre.
Ainsi, la gestion différenciée s’articulera autour de 4 grands axes, à savoir :
- le désherbage,
- la tonte,
- la taille,
- le fleurissement.
Il est nécessaire de cartographier l’ensemble des espaces entretenus par la collectivité. Cette carte est utile pour déterminer les objectifs d’entretien. L’étude aboutit à une différenciation des espaces urbains et péri urbains : ces espaces sont classés dans différents groupes d’entretien. La réalisation d’une carte de la commune permet d’identifier et de distinguer visuellement les différents niveaux de gestion.
Document : le plan de gestion différenciée (mars 2021)