3 août 2003, fin d’après-midi…
Un arrêt de car sur une route de campagne.
Une femme est là qui attend… On ne sait depuis combien de temps…
Près d’elle, le manuscrit d’un roman qu’elle veut faire éditer à compte d’auteur.
Une voiture dépose un homme avec sa valise : Jean est éditeur à Paris, il retourne dans son village natal pour enterrer son père.
Le car n’arrive pas… Les appareils de télécommunication ne fonctionnent pas…
Après un silence gêné, ils vont se parler… échanger… se souvenir… de leurs enfances… leurs parcours respectifs… Jusqu’à ce que l’impensable vérité éclate en plein jour.
Dans un face à face sans concessions, à travers le récit d’un souvenir d’enfance qui va s’égrainer petit à petit comme une mystérieuse révélation, ils vont réveiller des passions destructrices jusque-là enfouies…
…Vers une possible rédemption?
Rouge Nina, à travers une simple rencontre sur un banc, nous raconte l’enfance avec ses blessures, ses injustices. C’est l’histoire d’un souvenir qu’on raconte et qui reprend vie, une ancienne plaie qu’on croyait cicatrisée et qui se rouvre au fur et à mesure que le souvenir s’égrène. Une histoire où se mêlent l’amour, la violence, la honte, l’espoir, le remords, la manipulation, la joie, le désir… Une histoire d’humains qui nous ressemblent, une histoire qui parle des enfants qu’on a tous été.
Les 3 coups-Cie Giorgio Carpintieri
Texte : François Tantot
Mise en scène : Angelo Rinna
Jeu : Aude Carpintieri et Cédric Saulnier
Création lumières : Stéphan Meynet
Voir la bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=4oSlPw_YN1M
Réservations : Atelier 208 Culture